Afin d’éviter la crise aiguë de mièvrerie noëlesque, j’alterne savamment entre romances classiques et romances de Noël. Celle-ci m’a clairement tapé dans l’œil grâce à son résumé original. Verdict ? Un moment agréable, l’originalité fait le job, mais inutile d’en demander plus. Sympa, efficace et ça s’arrête là (un peu comme les chocolats de Noël après le troisième).
Et si un quiproquo vous ouvrait les yeux ?

De quoi ça parle : Pour Noël, elle voulait kidnapper son frère… elle s’est retrouvée avec un mafieux.
Cette année, Mikaëla est bien décidée à offrir à sa mère le plus beau des cadeaux : un Noël en famille. Mais comme chaque année, son frère Enzo brille par son absence. Décidée à changer les choses, Mikaëla élabore un plan audacieux : kidnapper son frère pour le forcer à participer aux festivités. Mais rien ne se passe comme prévu quand ses amies se trompent de cible… et capturent Valentino à la place. Membre de la mafia italienne, Valentino est aussi séduisant que dangereux et traqué par des ennemis prêts à tout pour le tuer. Pour s’en sortir, il n’a pas d’autres choix que de se faire passer pour le petit ami de Mikaëla.
Un faux couple, un vrai danger… cette année Noël s’annonce explosif.
Ce que j’ai aimé… ou pas… : Sur le papier, l’idée avait tout pour fonctionner et clairement, les cocktails y étaient pour beaucoup. Mikaëla s’était donné une mission simple : offrir le meilleur Noël à sa maman en convainquant (forçant !) son frère à rentrer pour les fêtes. Fastoche ! Enfin en théorie. Dans la vraie vie, ses copines se laissent un peu trop emporter et embarquent le mauvais gars. Pendant le trajet (beaucoup trop long), Mikaëla fait ce qu’elle sait faire de mieux : parler. Beaucoup. Jusqu’au moment fatidique où elle réalise l’erreur. Sauf que, évidemment, sa mère a déjà repéré l’inconnu. Et avouer la vérité ? Impensable 😅. La voilà donc coincée à nourrir un mensonge de plus en plus bancal en intégrant un parfait inconnu au sein d’une famille légèrement obsédée par Noël. Valentino, mafieux (oui, un vrai de vrai), ne comprend absolument pas ce qui lui arrive. Lui, qui vit sur la méfiance permanente, se retrouve embarqué dans des batailles de farine, des jeux de Noël et une frénésie festive qui lui était totalement étrangère. Entre deux tentatives pour tirer profit de ce joyeux cafouillage à des fins professionnelles, il découvre aussi quelque chose d’inédit : des moments simples, chaleureux avec Mikaëla. Maladroite, beaucoup trop bavarde, mais pile le genre de personne qu’il aimerait garder dans sa vie… au moins pour un temps. Problème : chez les mafieux, l’amour est une faiblesse. Et lui imposer sa vie, et surtout son passé, est hors de question. Mais après tout, décembre reste le mois idéal pour tomber amoureux, surtout quand on n’avait rien demandé.
💭 Clairement, je me suis beaucoup amusée avec cette histoire qui va droit à l’essentiel. Ici, pas de détour inutile : le mafieux est embarqué (littéralement) dans une situation qui le dépasse, et ce, assez tôt dans la lecture. Dans la famille de Mikaëla, Noël est une affaire sérieuse, où la compétition peut vite tourner à la bouderie stratégique. Mention spéciale pour les règles des jeux expliquées en fin de chapitre. L’histoire réussit un savant mélange entre jeux amusants, ambiance de Noël assumée et scènes d’action bien placées. Parce que oui, Valentino reste un mafieux : avant d’être coincé dans cette famille survitaminée à la cannelle, il avait une mission importante à accomplir et accessoirement, il a peut-être énervé deux ou trois autres mafieux au passage. Ajoutons à cela des frères ultra-protecteurs et le tableau est complet. Alors soyons honnête : quelques moments malaisants se sont glissés dans la lecture, mais ça se lit vite et ça fait le job. La lecture parfaite pour souffler entre deux achats de Noël, quand le cerveau dit stop.
@ très vite entre deux chapitres 📖
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