Toucher le ciel de Manhattan

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un mail d’une traductrice me demandant si elle pouvait me faire parvenir par mail ses livres traduits. Un résumé qui présage un bon moment de lecture et un échange chaleureux avec Sophie Martin et me voici partie dans cette nouvelle lecture !


Et si un voyage changeait la vision de votre vie ?


51LAM9IeJhL._SY346_De quoi ça parle : L’auteure nous entraîne avec simplicité dans une belle histoire d’amour qui se déroulera dans deux univers complètement opposés, l’un opulent, l’autre dévasté par la misère, dans un cadre qui nous évoque La Ferme africaine. Narration à deux voix, elle est racontée à la première personne par les protagonistes, chacun de sa perspective.

Une femme indépendante et lassée des hommes éprouve un peu plus qu’un simple intérêt pour le nouvel architecte. Ils devront cependant traverser de nombreuses vicissitudes avant que leurs âmes finissent par se trouver, en Afrique, pour leur faire vivre une existence qui les enrichira humainement.

Ce que j’ai aimé … ou pas … : Je dois dire que le fait que ce soit la traductrice elle-même qui prenne le temps de me contacter m’a séduit dès le début et le livre nous fait voyager sans bouger de notre canapé. Cramponnez-vous à vos accoudoirs et embarquez dans cette histoire pas toujours simple. Alors que dire 1) Pour une fois, mesdames, ce n’est pas le monsieur qui est sûre de lui, qui traite les femmes comme des kleenex et qui fait la forte tête ! Non, ici, nous avons une femme, directrice générale d’un grand cabinet, qui en plus de savoir ce qu’elle veut, fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider la population démunie d’Afrique. Ici, c’est elle qui décide du où, quand, comment, et si parfois, ses réactions vous feront grincer des dents, on s’attache finalement à cet personnage. Car, elle a beau être froide au premier abord, ce qu’elle fait est nécessaire pour la population. Angela est une femme de nos jours, qui est capable de mener sa vie professionnelle et prendre les décisions qui s’imposent pour faire évoluer sa situation personnelle. Quand elle rencontre Peter, elle se laisse (enfin !) aller (pour une nuit). Elle se laisse guider par son corps et par ses émotions. Mais quand les choses ne se passeront plus comme elle les avait prévues, elle n’hésitera pas à l’appeler au secoursipbqatwf … 2) Dès les premières pages, nous faisons la rencontre de Peter Sanz, architecte espagnol venu s’installer à New-York pour pouvoir mettre à profit son métier (et surtout voir terminer les réalisations qu’il fait). C’est un architecte qui aime son métier, qui n’hésite pas à prendre règles et compas pour obtenir le meilleur résultat. Maître de lui, de fier comme un pan, il est sûr de tout maîtriser, mais ça, c’était sans compter la rencontre avec le directeur général qui l’embauche. Il n’arrive pas à maîtriser ses émotions, cette attirance qu’il ressent quand elle est là. Après quelques scènes marrantes, le voici embarqué dans une aventure qu’il n’attendait pas, mais qui lui permet de comprendre un peu plus le comportement d’Angela. Peter se révélera un homme assez facile à vivre, qui s’accommode très bien des coutumes. Lorsqu’il est engagé dans quelque chose, il n’hésite pas à retrousser les manches.  3) Une nuit d’amour plus tard, la belle part pour de nouvelle aventure en Afrique et tout ne se passe pas comme prévu … Nous avons une relation, un peu perturbé par les réflexions d’Angela. Elle n’arrive pas à prendre de décisions et j’ai trouvé que Peter ne prenait pas vraiment les choses en main. Mais nous passons un vrai bon moment, les descriptions des paysages, des activités, des « coutures » vous donneront juste envie de donner un peu de temps à ces personnes qui n’ont pas grand-chose dans leur vie.

Envie d’en découvrir un peu plus ? ⤵

@ très vite entre deux chapitres 📚

Une réflexion sur “Toucher le ciel de Manhattan

  1. Je prends toujours un grand plaisir à faire mon travail, mais il arrive parfois que l’on s’attache tout particulièrement à « ses » personnages: Angela et Peter sont de ceux-là, elle avec sa force altière et cette cuirasse savamment édifiée pour se protéger; lui encore si peu mûr, entre chien fou et paon faisant la roue… J’ai aimé découvrir et révéler les secrets sous-jacents, les fêlures sous la force, la force sous la superficialité, et voir soudain émerger leurs âmes dans un lieu où les faux-semblants n’ont plus cours.

    C’est assez vrai, que notre joli Peter semble manquer un peu de nerf pour dominer la situation… Est-ce de l’indécision? Est-il rendu passif par une situation inhabituelle? Ou fait-il preuve d’une immense patience pour arriver à apprivoiser ce beau fauve si méfiant?

    Merci en tout cas de cette jolie chronique.
    Sophie M.

    Aimé par 2 personnes

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